Ce matin, laissez-moi vous introduire le Pontiac.
À mes yeux, cette région est la définition parfaite de l’arrière-pays et je vous invite tous et toutes à venir y rouler en 2025.
Le Pontiac est l’une des régions administratives de l’Outaouais. Connue comme étant un des coins anglophones de la région, la MRC du Pontiac est parfois surnommée le « Far West » et / ou le « Western Québec ».
Avec des milliers de kilomètres carrés vierges de toute civilisation, le Pontiac est aussi la région la moins peuplée de l’Outaouais avec moins de 15 000 habitants sur son territoire.
C’est dans le secteur que l’on retrouve aussi la plus longue véloroute de l’Outaouais, le Cycloparc PPJ. Celle-ci se combine très bien avec les véloroutes dans l’Est-Ontarien.
Avec plus de 90 km de circuits cyclables, cette véloroute est le sentier principal de la région et traverse la campagne, les collines et les forêts.
Il est facilement possible de combiner la PPJ avec les chemins campagnards en gravier afin de voyager pendant plusieurs jours au sein du territoire. Lacs et rivières y sont très abondants et le Pontiac offre parmi les meilleures vues panoramiques sur la rivière des Outaouais.
Par le passé, les coureurs des bois revenant de cette région racontaient des légendes concernant un endroit que l’on appelle aujourd’hui le Rocher-à-l‘Oiseau (Migizi Kiishkaabikaan en algonquin).
Il s’agit d’une falaise de 150 mètres de haut située au nord du Pontiac sur la rive de l’Outaouais dans le secteur du village de Sheenboro. C’est un site archéologique de très grande importance étant donné la présence d’art rupestre sur le rocher. Certains spécialistes en la matière diraient même que c’est un « joyau patrimonial insoupçonné pour la région de l’Outaouais, pour ne pas dire le Québec tout entier ».
Le Rocher-à-l’Oiseau reste la point culminant dans le Pontiac. C’est aussi un secret peu connu et bien gardé. Rare sont les voyageurs à vélo qui s’y rendent de nos jours…
