Qui est Gab Vélo?

Bonjour! On me surnomme Gab Vélo!

Étant amateur de cyclotourisme depuis l’enfance, je suis toujours prêt à l’aventure et surtout, à découvrir l’arrière-pays de ce territoire immense que nous habitons. À l’aide de mes deux roues, c’est ainsi que j’ai parcouru des centaines de milliers de kilomètres au cours de ma vie au Québec, en Ontario et en Acadie! Maintenant, laissez-moi vous parler un peu de mon histoire… 

L'histoire d'un p'tit cycliste de l'Outaouais...

Déjà tout jeune, ma famille m’emmenait aux quatre coins de l’Outaouais à vélo. C’est ce qui deviendra par la suite mon moyen de transport préféré. Malheureusement, le transport en commun dans ma région n’a souvent pas été fiable, et c’est ce qui m’a poussé, dès l’âge de 12 ans, à adopter le transport actif pour me rendre à la polyvalente de façon quotidienne. Sans le savoir, c’est ce qui va ouvrir la porte à ce style de vie… 

Il existe un avantage immense à vivre en Outaouais et c’est l’accès à tous genres de pistes cyclables. Dans les années 90’s, il y avait déjà un vaste éventail de circuits pouvant aller dans toutes les directions. Mes parents étaient déjà à vélo depuis toujours eux aussi. Ils en ont profités pour amener le ”P’tit Gabi” se promèner comme cela pendant des années.

Le vélo pour nous c’est une histoire de famille. 

Mon grand-père faisait du vélo. 

Mon père fait du vélo. 

Et je fais du vélo. 

 Compostelle et le P’tit Train du Nord

Un jour, un événment vient tout chambouler alors que nous avions une vie bien tranquille et très calme. Mon père passe à cheveux de la mort lors d’un accident à vélo. Dès son réveil, il décide de réviser comment il comptait mener la suite de sa vie et c’est là que les chemins de Compostelle arrivent sur la table des plans futurs. Afin de nous préparer à ce long périple qui représente 1000 km à pied, mon père avait jugé essentiel de pratiquer ce type de voyage sur de plus courte durée de façon à nous habituer à ce style de vie. C’est comme cela que la véloroute du P’tit Train du Nord rentre en jeu. 

Dans les années 2000, le parc linéaire du P’tit Train du Nord était la seule option que nous connaissions pour faire un voyage sur de longues distances. Il s’agisait surtout de la seule piste cyclable loin de la circulation automobile qui était disponible pour nous. Après la première fois sur ce chemin dans les pays-d’en-haut, nous en avons fait une tradition annuelle. C’est ainsi que presque une décennie s’écoule. Nous avons tellement fait le P’tit Train du Nord que nous le connaissons par coeur désormais.

L’Ouest  (2010/2011)

Avant de compléter mes études, je deviens rapidement un amateur de voyage sur le pouce dans l’Ouest canadien. L’Alberta et la Colombie-Britanique deviennent ma 2e maison et c’est là-bas que je vais consolider mon expérience de voyageur en sac à dos. C’est aussi ici que je vais apprendre l’anglais de façon définitive et que je vais acquérir de l’expérience comme voyageur de longues distances.

2012 : Compostelle I

La grève étudiante québécoise de 2012 vient brouiller les cartes. Celle-ci fait en sorte que je ne pourrais pas aller en Espagne avec mon père malgré le fait que nous préparons ce plan depuis bientôt 8 ans. 

Malgré tout, je débarque en Espagne accompagné d’un de mes meilleurs amis. Nous parcourrons toute l’Espagne comme cela et je reviens avec une soif d’aventure qui me semble insatiable.

2014 : Compostelle II

Après avoir complété mes études, je me trouve un emploi question d’acquérir de l’expérience dans mon domaine. Après deux ans à travailler sans relâche, je prends enfin mes premières vacances. En 2012, j’avais fait une promesse à ma soeur. Si un jour elle allait faire le chemin de Compostelle, j’allais aller marcher les 1000 km avec elle!
 
Le temps était maintenant venu de tenir parole et c’est sans hésité que j’ai pris l’avion avec elle pour retourner marcher ce qu’on appelle le Camino Français en Espagne. Dès notre retour, je ne me sentais plus à ma place au bureau. 

J’avais l’impression que mon emploi était un cul-de-sac que je perdais mon temps. Quelques mois plus tard, je fais le saut et décide de partir faire le tour du monde avec ma conjointe, Maya. 

Les années autour du globe (2015-2020)

Au départ, nous avons effectué un test sur route question de voir si le voyage était pour nous. Notre plan était de retourner dans l’Ouest Canadien afin d’y ramasser des cerises pour financer une partie de notre voyage. De retour au bercail quelques mois plus tard et nous sommes maintenant prêt à faire le saut pour l’Amérique Latine. 

Le plan était simple : voir le plus possible les amériques. Nous avons commencé au Pérou. Par la suite, nous sommes aller travailler au Chili. C’est ici que nous avons lancé notre chaîne sur YouTube, Gab & Maya Backpacking.

Par la suite, notre voyage nous apportera en Colombie, au Nicaragua, en Honduras, au Guatemala, au Mexique et à Cuba.

Nous retournons brièvement au Québec question d’économiser à nous afin de repartir le plus rapidement possible.  

Retour au Mexique/Guatemala

Le prochain grand voyage nous apportera pas dans plus de pays. Néanmoins, nous allons rester plus longtemps dans ceux que nous comptons visiter comme le Mexique et le Guatemala. Nous décollons en train jusqu’à Winnipeg. C’est ici qu’une grande aventure en mode auto stop débutera pour traverser le Canada jusqu’à Vancouver. Par la suite, nous avons longé la côte ouest américaine jusqu’au Mexique. 

Cette fois-ci, nous avons une entreprise en ligne de rédaction et marketing Web qui vient financer la totalité de notre voyage. Une fois bien arrivé au Mexique, nous profitons de l’occassion pour travailler dans une auberge jeunesse dans la ville de Guanajuato. C’est ici que nous allons solidifer notre entreprise en ligne alors qu’on se nourrit presque exclusivement de tacos. Un peu plus tard, nous arrivons au Guatemala où nous travaillons dans une autre auberge jeunesse en plus de travailler en ligne. 

Après plusieurs mois sur la route, nous rentrons au pays pour préparer notre plus voyage. Notre plan est simple, nous allons simplement faire le tour du monde. Notre objectif est de débarquer en Grèce, faire un tour de la Méditérannée avant de repartir en direction de l’Asie pour éventuellement traverser le Pacifique et arriver dans l’Ouest Canadien. Nous avons le vent dans les voiles. 

Départ en Europe

Nous arrivons en Europe en janvier 2019, plus précisément en Grèce où le tour du monde allait débuter. Par la suite, nous allons visiter une série de pays autour de la méditérannée : Grèce, Bulgarie, Turquie, Chypre, Liban, Égypte, Maroc, Espagne et la sud de la France. Une fois en Espagne, l’envie de retourner sur les chemisn de Compostelle prennent le dessus et je marche à nouveau le chemin français.  

Nous sommes maintenant en Asie et nous profitons de l’occasion pour aller voyager au sein de la Géorgie, le Népal, l’Inde, la Thaïlade et le Vietnam. 

2020 et l’arrivée de la COVID

Alors que nous sommes au Vietnam pour le nouvel an lunaire, les médias commencent à parler tranquillement d’une épidémie qui fait rage en Asie. Au départ, nous pensions qu’il s’agissait que d’un événement mineur sans grande importance. Je croyais fortement que la COVID ne ferait pas vraiment de ravage et que cela allait s’apparenter à l’épidémie de SRAS en 2002/2003. Toutefois, le COVID prend de plus en plus de places dans les dicussions autour de nous et nous quittons le Vietnam pour retourner en Thaïlande. Une fois sur place, c’est la même chose qui continue et on se fait recommandé de quitter l’Asie du sud-est. Nous retourner en Géorgie pour attendre que les choses se calment.  

Compostelle III

Cette fois-ci, je marche le pèlerinage en compagnie de ma femme et nous avons le temps d’explorer ces parties de l’Espagne de fond en comble. 

Après le pèlerinage, nous allons à Barcelone afin de prendre le premier avion en direction de l’Asie. Cette fois-ci, nous comptons nous rendre en Géorgie. 

Toutefois, la COVID devient officiellement une pandémie et c’est le 13 mars 2020 que tout se complique. Les États-Unis cessent tous les vols en direction des Amériques et cela vient faire un effet boule de neige sur les déplacements à l’international. Sur place, les hébergeurs géorgiens ferment leurs portes et le pays va rentrer en confinement assez rapidement. Nous prenons donc un vol direct pour revenir au Canada sans avoir eu la chance de compléter notre tour du monde. 

2021 et le déconfinement

Durant la pandémie, j’ai eu le temps de réfléchir beaucoup à nos années de voyage. Ce fut un moment de repos mais surtout de consolidation d’expérience. Un jour, cela me frappe comme un éclair. J’ai passé des années de ma vie à aller partout autour du globe, mais je ne connais pas réellement bien ma terre natale. 
 
Bien entendu, j’avais fait quelques voyages avec ma famille étant tout jeune. Néanmoins, je n’avais jamais voyagé au Québec en tant qu’adulte. Ayant le goût de l’aventure, je décide en mai 2021 de faire un retour aux sources et de retourner faire le P’tit Train du Nord. Pour se faire, je décide de quitter à partir de Gatineau et de monter en direction nord vers Maniwaki. Le lendemain, je traverse la forêt via la route 107 pour aller jusqu’à Mont-Laurier rejoindre le parc linéaire. Je redescends alors les Laurentides jusqu’à Saint-Jérôme. Dès mon retour, je pense déjà à ma prochaine sortie. Je réalise alors que j’ai une nouvelle missio maintenant… Découvrir l’arrière-pays en empruntant le plus de pistes cyclables possibles. C’est ici que commencera un voyage qui comptera des milliers de kilomètres, des centaines de villes et villages et de nombreuses rencontres.