Abitibi-Témiscamingue, ”la dernière région du Québec”…
J’entends rarement parler de l’Abitibi-Témiscamingue en ce concerne le vélo.
Pourtant, j’y ai rêvé cette nuit. Dans mon rêve, je me promenais dans les fins fond des bois.
Les villages en chemin avaient un look ”western / cowboy”. Les sentiers se faisait sur des routes forestières.
Curieux, je suis allé googler les villes en chemin au réveil et c’est exactement ce que je croyais.
À l’exception d’Amos, Rouyn-Noranda et Val d’Or, tous les villages en chemin sur la Route Verte #2 sont d’environ 1500 à 2000 habitants au maximum.
Il possible, via bus voyageur, d’aller rejoindre le début du trajet cyclable à Ville-Marie en partant d’Ottawa.
Les définitions de loin et creux prennent tout leur sens en Abitibi.
En suivant la Route Verte #2 de Ville-Marie, c’est plus de 350km de route forestière avant d’arriver à Val-d’Or en passant par Amos / Rouyn-Noranda.
Au total, c’est 600 km pour se rendre à Grand-Remous (Outaouais) et on est encore à plusieurs centaines de kilomètres de Montréal.
Bref, si vous rencontrez quelqu’un qui dit avoir fait l’Abitibi à vélo, cette personne doit avoir des histoires dignes des coureurs des bois à raconter…
